Devoir de vacances

FAILLITE ou DELOCALISATION ?

Prenez une gentille petite entreprise dont le bilan comptable ferait apparaître un solde positif de 1 200 000 euros en fin d’exercice.

Nous exclurons dans un premier temps les travaux et investissements qu’elle devait réaliser dans l’année pour un total de 2 053 000 euros dont le financement n’était pas assuré complètement car l’oncle d’Amérique qui devait généreusement abonder le budget est toujours très vert et un peu près de ses sous.

Seulement 44.11% de ses prévisions de dépenses d’investissement on été réalisées mais elle espère bien percevoir un jour cet héritage de 335 000 euros pour financer les 640 000 euros qu’elle compte, pour le moins, investir dès cette année. J’en conviens cette volonté de préparer l’avenir est tout à fait louable !

Conservons donc uniquement son fonctionnement annuel dont les dépenses s’élèvent à

4 625 000 euros ; compenser largement en recettes puisque le résultat est bon, on vous le dit, croyez le !

Du bilan retirons :

- quelques fournisseurs à régler pour environ 52 000 euros

- une recette très exceptionnelle du fisc (très exceptionnelle) de 500 000 euros

- des rentrées d’argent inespérées issues notamment du marché immobilier pour 20 000 euros

- quelques recettes émanant du miracle de la comptabilité publique pour 30 000 euros

- et enfin la cession (ou braderie) d’une partie de son patrimoine pour 370 000 euros environ.

Il resterait en caisse avec le même montant de dépenses environ… Ah non ! On ne va pas tout vous dire. Prenez cela comme un devoir de vacances.

Au choix pour l’exercice suivant :

Quelle solution préconisez-vous pour assurer la pérennité de cette gentille boîte ?

- Diminuer ses dépenses ou augmenter ses recettes ?

Vous intégrerez dans votre argumentation la nécessité absolue de conserver le personnel en place dont la masse salariale représente 1 662 500 euros.

Toute ressemblance ou similitude ne serait pas fortuite ou volontaire….

Bonnes vacances à tous.

Michel JOZON-VERDIER